Florence et Henri

Florence et Henri

Une initiation à la photo en référence à la grande photographe Florence Henri

Nous faisons amende honorable en signalant tardivement un livre remarquable qui est, sous sa couverture discrète, un livre d’art. Cet ouvrage fait référence à Florence Henri (1893-1983) qui fut connue comme peintre avant d’être reconnue comme photographe et « miroir  des avant-gardes 1927-1940 » comme s’intitulait l’expo que lui a consacrée le Musée du Jeu de Paume à Paris.  Florence Henri, influencée par ses  études au Bauhaus auprès de Klee et Kandinsky et des artistes berlinois d’avant-garde, dès la fin des années 1920, montrait des œuvres originales, images abstraites, natures mortes à construction géométrique, autoportraits avec miroirs. Lazlo Moholy-Nagy disait d’elle en 1928 : «  Avec les photographies de Florence Henry, la pratique de la photographie aborde une nouvelle phase, d’une tout autre ampleur que ce qu’il aurait été possible d’imaginer jusqu’ici. » Elle est pourtant aujourd’hui largement méconnue et ce livre est un hommage bienvenu.

L’ouvrage des éditions 205 constitué, sous étui, d’un livret et de planches d’expérimentation, est une fiction entre un personnage Florence et un chat en papier, Henri. Tout ce qui concerne le labo est en couleurs, monde du vivant, tandis que l’univers du chat, c’est-à-dire les photos de Florence qu’il contemple, est en noir et blanc.   La fiction est un prétexte à une initiation des jeunes à la technique photographique : vocabulaire de la photo, observation d’images, jeux, et incitation à manipuler et aborder soi-même ce médium.

Claudine Charamnac Stupar

5.Yveline Loiseur, Olivier Belon / ill. Frédéric Bosset – Florence et Henri

Editions 205,déc 2019, 26,00 €, 9782919380299, à partir de 10 ans

Mots clés : docufiction , art photographique , Florence Henri

 

A paraître: « Réécritures, nouveaux regards, nouvelle censure ? « – NVL 228 – Juin 2021

A paraître: « Réécritures, nouveaux regards, nouvelle censure ? « – NVL 228 – Juin 2021

Martine, Babar, Bécassine ou Tintin…L’évolution de la société modifie les regards  portés sur les œuvres du passé jusqu’à imposer des réécritures, est-ce logique, légitime ? cette adaptation n’est-elle pas une nouvelle forme de censure dont on voit les effets jusque dans les créations nouvelles ? on tente de prendre la mesure idéologique du problème avant de voir plusieurs cas concrets en littérature jeunesse.

 

A paraître: « Par le bout de la langue »- NVL 227 – Mars 2021

A paraître: « Par le bout de la langue »- NVL 227 – Mars 2021

Nous allons attraper la littérature jeunesse …par le bout de la langue ! avec ces livres qui font de la langue, des mots et des expressions, leur sujet et avec ceux pour qui le récit, le conte, la poésie, l’album, ne sont que des prétextes à des jeux de langue hilarants et une créativité verbale sans limites. Du babil du bébé au rap adolescent, le jeune humain déguste et mâche les mots et par là, entre en littérature.

Claudine Charamnac Stupar

A paraître: « Défense et illustration de la littérature jeunesse »- NVL 226 – Décembre 2020

A paraître: « Défense et illustration de la littérature jeunesse »- NVL 226 – Décembre 2020

Clôturant les thématiques littéraires de  l’année 2020 par une allusion à La Pléiade, Défense et Illustration de la littérature jeunesse est un N° spécial de 108 pages qui s’attaque à la question de la reconnaissance  de la LEJ  qui malgré l’apparent triomphe économique ou  la légitimation universitaire, pâtit du manque de considération accordé à une sous-littérature. Les voix diverses convergent vers deux interrogations majeures et faussement simples : en quoi la littérature jeunesse est -elle littéraire ?  qu’est-ce que le lecteur de cette littérature dite jeunesse ?

A paraître: « Des usages des imagiers »- NVL 225 – Septembre 2020

A paraître: « Des usages des imagiers »- NVL 225 – Septembre 2020

Les imagiers autrefois destinés aux tout-petits pour leur apprendre le nom des choses, se sont vite et largement affranchis des limites d’âge comme d’usage. Au point que les médiateurs adultes ne savent pas toujours bien utiliser ces livres d’images, images artistiques ou qui semblent en roue libre et  dont nous interrogeons le sens parfois complexe. Ce sont ces usages des imagiers que nous essayons de définir et le parcours a beau être historique, on verra que tous les bons imagiers sont, selon le titre de Hervé Tullet , des «  imaginiers ».

Merci tout particulier au comité de lecture qui a fait preuve d’une grande assiduité dans la rédaction de notes de lecture pendant la période estivale.