L’ivresse du livre, titrait Patrick Williams, rubrique Info de ELLE du 23 janvier. Vous vous étonnez que je cite ici un hebdo féminin? c’est que ce papier fait chaud à nos coeurs. « Nous avons tellement pianoté sur nos Smartphones,tellement cliqué,tellement annoncé le sacre des liseuses que nous ne donnions plus très cher de ce vieil objet fait de papier et d’encre. Or le bouquin à l’ancienne se voit plébiscité par ceux-là même qui semblaient ses ennemis… » Non ?? On assisterait à un « rejet de la dématérialisation propre à la culture digitale ». Internet ne serait pas un concurrent de l’édition classique mais « un formidable tremplin ». Waouh!… » Tous les auteurs n’ont qu’un but: être édité sur papier ». OK,fantasme d’auteur, mais quid des lecteurs ?? Le livre numérique ne représenterait que 4% des ventes en France et « le livre dans sa matérialité possède une incomparable valeur affective ». Ouiiii, acquiesce-t-on, enthousiaste. Des preuves ? Céline- pas l’auteur, la maison de couture !- a pris comme égérie Joan Didion, l’écrivaine américaine de 80 ans. Je vous sens encore dubitatifs mais « récemment , un panneau autoroutier de Los Angelès a été hacké.(sic) On pouvait y lire : Read a Fucking Book. Les automobilistes ont apprécié. » Vous voyez…et si la mode vient des USA, le livre va devenir furieusement tendance, je me sens déjà une bookista. LOL.