Charlie plus vivant que jamais

Charlie plus vivant que jamais

Mercredi 7 janvier 2015. Attentat Charlie Hebdo. On est dans la sidération.
Jeudi 8 Janvier 2015. Partout en France, partout dans le monde, immédiatement, spontanément, les gens se sont dressés, levant flamme ou crayon,  scandant « Je suis Charlie ».  Emotion incommensurable. Charlie est vivant. C’est l’esprit de lutte contre l’obscurantisme, l’intolérance  et la barbarie.

A NVL, radicalement, nous sommes Charlie. Nous voulons lire tous les livres et  toutes les images.
Car une image se lit. Mais faut-il savoir lire.

Nous n’enlevons donc rien de notre message de voeux posté quelques jours avant: avec l’espoir et la résolution, nous pouvons faire des miracles…

Toute l’équipe de NVL

 

 

 

 

 

Belle année 2015

Belle année 2015

2015 tout en couleurs,  chaudes, lumineuses, c’est notre voeu pour vous et pour nous.
Et avec l’image, on vous offre aussi la phrase-titre de ce merveilleux album  Je ferai des miracles*
tout un programme…un espoir… et une résolution.

Quant à nous, en l’associant à notre  nouveau numéro intitulé  Homoparentalités, nous disons clairement cet espoir et notre désir d’oeuvrer pour un monde de tolérance  dont les livres seront pour les enfants le miroir et la clé.

Bonne année de l’équipe de la revue NVL.

*texte Susie Morgenstern, illustrations Chen, Je ferai des Miracles , Seuil jeunesse 2006.

 

NVL était au Salon du livre jeunesse de Montreuil

affiche du Salon du Livre jeunesse de Montreuil 2014

affiche du Salon du Livre jeunesse de Montreuil 2014

Nombreux auteurs, illustrateurs, éditeurs, nombreux public, nombreux livres jeunesse… et un nombre rond: » Trente ans , c’est grand? »: le Salon du livre jeunesse de Montreuil fêtait ainsi sa longévité et sa croissance régulière.

Car , n’en déplaise à tous ceux qui la considèrent avec dédain,la littérature jeunesse se porte bien. Economiquement, c’est un secteur essentiel, plus de 13% de tous les livres vendus.
Les auteurs de la littérature générale sont à présent ravis de faire une incursion dans le secteur jeunesse, où les attendent de pied ferme ceux qui s’affirment fièrement comme « auteurs jeunesse ». Tout change…
Les illustrateurs, il y a parmi eux de très grands artistes. La preuve: l’exposition Passages qui montrait 9 pointures, aussi diverses qu’Elzbieta et Blexbolex, Quentin Blake et Kveta Pakovska. Et au stand Rue du Monde, regarder Zaü calligraphier ses dédicaces au pinceau, c’est le spectacle du geste parfait.
Quant aux éditeurs, c’est un bonheur de rencontrer ces gens passionnés, petites maisons,souvent en région, qui portent leurs livres comme des enfants. Des enfants, il y en avait aussi beaucoup, nez à hauteur de stand,intimidés, comment choisir? mais quand le monsieur-qui-a-dessiné-le-livre vous croque en page de garde, c’est aussi bien que le Père Noël, non?

Guerre 14-18 et littérature jeunesse

Guerre 14-18 et littérature jeunesse

Dans ce mois de commémorations de 14-18, ne pas oublier la place des livres pour la jeunesse  pour transmettre la mémoire.

Ouvrez l’album deThierry Dedieu 14-18, Une minute de silence pour nos grands parents… (Seuil) : il  est  particulièrement essentiel car il s’adresse à nous tous, reliant enfants et adultes dans ces images qui s’impriment dans l’imaginaire plus que toute explication.

« Cet album est un monument aux morts de 14, tout le fracas et la souffrance rassemblés dans le sépia du temps qui passe. Le seul texte est plié dans une enveloppe à la fin, une lettre d’épouse à un Poilu. Cette histoire individuelle fait un écho poignant à l’histoire de tous qui traverse les images muettes de l’album. Vous avez dit « muettes » ?!…  » (NVL200 juin14)

Pour le reste, inlassablement, il nous faut redire, faire voir et entendre. Avec des mots simples. Comme dans l’émission de Noëlle Breham sur France Inter du 9 novembre:  comment la guerre de 14 a commencé ? redemande une fillette de 8 ans. L’historien a répondu en quelques phrases simples et fortes. En gros comme une dispute dans la cour de récré.Ne croyez pas que cette réponse  soit si simpliste.

Mais les romans jeunesse couvrent aussi tout le champ du savoir sur cette guerre, le connu, le moins connu, le longtemps tu aussi comme l’exécution des mutins ou la douleur des retours de soldats… Allez voir la riche bibliographie dispersée dans le numéro 200 de NVL Abécéguerre : de Sarajevo à Sarajevo.