5 mai 2018 , le Bouscat (33).
Nous étions à la journée des Francas de Bordeaux qui portait sur la question de la jeunesse et des inégalités sociales.
Nous avons publié un numéro sur la littérature jeunesse et les inégalités sociales en décembre 2015 en collaboration avec un groupe de l’université de Dijon dirigé par Pierre Bruno, sociologue.
Il a été très intéressant de saisir le travail de l’Observatoire des inégalités représenté par
trois tables rondes qui ont abordé le problème sous des angles spécifiques:
– celui des enfants handicapés.
– celui des différences garçon-fille (on a eu le plaisir d’entendre le point de vue de jeunes dont le positionnement antisexiste était plutôt rassurant par rapport au contexte actuel).
– celui de l’école avec une inquiétude: l’école ne favoriserait elle pas les injustices sociales ?
Il y a dans le militantisme des Francas quelque chose qui nous va droit au coeur: avant tout, aussi éloigné de l’optimisme ravi que du pessimisme aboulique, le courage de prendre la réalité du monde et des êtres à bras le corps. Et y aller.
Claudine Charamnac Stupar