Martina Aranda - Ecole des Loisirs
Léonor attend la naissance de son petit frère Max. C’est elle qui choisit son prénom car elle pense que quand il sera plus grand il deviendra un Maximonstre – clin d’oeil au classique de Maurice Sendak. Pour l’accueillir elle se déguise en super-héroïne, cache sa boite à trésors, prépare des gâteaux en pâte à modeler, met le couvert pour le goûter, et se vernit les ongles. Quand Max arrive avec son papa et sa maman, on parle beaucoup du bébé, la voisine apporte un cadeau – mais pas pour Léonor – Max dort tout le temps – sa maman lui demande de le surveiller pendant qu’elle prépare son bain, Max ne s’intéresse pas au poney mauve, ni au jus de pomme, ni à sa robe. Il dort, s’étire, pleure… Sous une apparence un peu banale, cet album qui pourrait être une première lecture, souligne les attentes fantasmées des ainés par rapport à l’arrivée d’un nouveau-né. Ils s’imaginent tout de suite avoir un copain de jeux et peuvent parfois se sentir délaissés, vu l’attention que demande le nouveau bébé. L’album dit l’importance que les parents puissent donner des petites responsabilités et avoir aussi leurs moments de tendresse avec les ainés. Janie Coitit Godfrey