Stéphane Botti - Magnard jeunesse

Illustrateur : Aurélie Grand

Et si toutes les princesses de nos contes se retrouvaient à l’école ? Eh bien leur école ressemblerait à toutes les écoles. Avec le meilleur, l’amitié et les jeux, et le pire les brimades, les jalousies et le harcèlement. Peau d’Ane nous amène au plus près de ces relations de groupes, de clans, de luttes d’influence, de rejet et de harcèlement. Mais un jour, pour faire cesser le supplice dont elle est victime, elle contre-attaque. Son arme « tu pues du bec » « Mademoiselle pue du bec » L’effet est immédiat mais Peau d’Ane devient alors, à son tour, harceleuse et chef de bande. C’est le miroir de Cendrillon qui lui révèle qui elle est devenue. Choc. Prise de conscience, adresse à toute la classe sur la gravité du rejet et du harcèlement. Applaudissement et soulagement général. Tout le monde joue désormais ensemble à la récréation. Conte de princesses, mais pas tout rose ! Toujours rester vigilant vis-à-vis de soi-même.

Marie Dufon-Roche